Les troubles hormonaux 

Après certains traitements, comme une radiothérapie de la tête et/ou du cou, on peut observer des troubles hormonaux (appelés aussi troubles endocriniens) : retard de croissance, retard ou avance de la puberté, insuffisance thyroïdienne. La croissance, les signes de puberté et le taux d'hormones dans le sang doivent être suivis régulièrement.

Les défauts de production d'hormones peuvent nécessiter un traitement. 

Les troubles cardiaques, rénaux et auditifs 

Après certains traitements, comme une chimiothérapie comportant une anthracycline, la surveillance cardiaque est nécessaire, au moins jusqu'à la fin de la croissance et souvent après. 

D'autres traitements, comme les chimiothérapies avec sels de platine, peuvent être toxiques pour les reins et/ou la fonction auditive. Ils justifient une surveillance de ces organes.

La fertilité 

Certains traitements du cancer, comme une chirurgie ou une radiothérapie, notamment de l'appareil reproducteur, des ovaires ou des testicules, et certaines chimiothérapies à doses élevées, ou encore l'association de ces traitements, comportent un risque de destruction ou d'altération de la qualité des cellules reproductrices. Il arrive alors que la fertilité soit perturbée et qu'à l'âge adulte, le patient ait des difficultés à avoir des enfants de façon naturelle.

Il est important d’informer le patient, même jeune, et ses parents, sur les risques et les possibilités de préserver sa fertilité ultérieure car une stratégie de préservation de la fertilité, lorsqu'elle est envisagée, est à mettre en œuvre précocement.

En savoir plus sur la préservation de la fertilité : les CECOS

Le risque de second cancer

Le risque de voir se développer un second cancer favorisé par les traitements est rare, mais possible. Sa survenue peut être tardive, ce qui justifie une surveillance prolongée et le contrôle des autres facteurs de risque de cancer comme le tabac.

L’impact sur les capacités d’apprentissage 

La majorité des enfants guéris reprennent une scolarité normale. Toutefois, il arrive que le traitement pour une tumeur cérébrale ait un impact sur les capacités d'apprentissage du jeune patient. C'est pourquoi une surveillance est également mise en place dans ce cas.

D'une manière générale, il est important de signaler tout changement que vous pourriez noter chez votre jeune patient et qui vous semblerait anormal.