L’allocation journalière de présence parentale
L’allocation journalière de présence parentale (AJPP) est une aide financière qui permet de s’occuper d’un enfant âgé de moins de 20 ans, gravement malade, dont l’état de santé nécessite des soins contraignants et la présence des parents à ses côtés. Le droit à cette allocation est ouvert par périodes de six mois, renouvelables dans la limite maximale de trois ans, pour un même enfant et par maladie. Au total, un parent peut bénéficier sur cette période de 310 jours d’allocations journalières (correspondant au même nombre de jours d’absence de l’activité professionnelle). Le nombre d’allocations journalières est limité à 22 allocations par mois. Le droit à l’AJPP peut être renouvelé en cas de rechute ou de récidive de la pathologie. Attention, l’AJPP n’est pas cumulable avec certaines autres prestations.
L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé
Selon la loi, constitue un handicap “toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne, notamment en raison d’un trouble de santé invalidant”. Les malades atteints d’un cancer peuvent ainsi bénéficier des dispositifs prévus pour les personnes handicapées.
L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une aide financière pour les enfants handicapés ou atteints d'un trouble de santé qui empêche de mener une vie normale.
Informations et conditions auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
L'allocation aux parents d'enfant handicapé
L'allocation aux parents d'enfant handicapé (APEH) est une allocation spécifique aux personnes salariées de la fonction publique. Les parents doivent demander cette allocation auprès de l'administration qui les emploie. Aucune condition de ressources n’est exigée des parents.
Informations sur les conditions de prestations sur le portail de la fonction publique
L'allocation aux adultes handicapés
L'allocation aux adultes handicapés (AAH) est versée aux personnes de plus de 20 ans (ou de plus de 16 ans si la personne n'est plus considérée à charge au regard des prestations familiales), à partir d'un certain taux d'incapacité, sous réserve de conditions liées à la résidence, à la nationalité, à l'âge et aux ressources. Elle garantit un revenu minimum pour faire face aux dépenses de la vie commune. Le taux d'incapacité est apprécié par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Certaines aides complémentaires peuvent être attribuées.
L'allocation journalière du proche aidant
L’allocation journalière du proche aidant (AJPA) peut être perçue lors d’un congé de proche aidant. L'AJPA vise à compenser une partie de la perte de salaire, dans la limite de 66 jours au cours du parcours professionnel du salarié. Le salarié a droit à un maximum de 22 jours d'AJPA par mois. En 2022, le montant de l’AJPP est de 58,59 € par journée et de 29,30 € pour une demi-journée.
Informations sur les conditions de prestations sur le site de la Caisse d'allocations familiales
La prestation d’accueil du jeune enfant
La prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) comprend notamment un « complément de libre choix d’activité » et un « complément de libre choix du mode de garde » attribués selon des conditions précises que votre organisme de prestations vous détaillera.
Les autres aides possibles
La carte d’invalidité
La carte d’invalidité est attribuée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) aux personnes reconnues handicapées présentant un taux d'invalidité supérieur ou égal à 80 %. Les enfants comme les adultes peuvent en bénéficier.
Informations et conditions auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
La carte de stationnement
Elle permet de stationner sur les emplacements réservés aux personnes handicapées et de bénéficier des dispositions prises en matière de circulation en leur faveur. Elle est attribuée à la personne qui accompagne l'enfant dans ses déplacements.
Informations et conditions auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
Les transports scolaires
Pour certains enfants atteints de cancer, le transport scolaire collectif est déconseillé. Dans ce cas, le médecin référent de l’enfant interviendra auprès de la CDAPH qui fera la demande au Conseil départemental pour une prise en charge de son transport individuel.
Les aides exceptionnelles
Des demandes d'aide exceptionnelle peuvent être adressées aux caisses d'assurance maladie ou auprès de certains organismes telles que les administrations, œuvres sociales ou associations (ex : mairie, mutuelle, comité social et économique, Secours catholique, Secours populaire, la Ligue contre le cancer, etc.). Ces aides dépendent de la situation financière des parents. Elles peuvent concerner des frais entraînés par la maladie restant à charge ou certains avantages fiscaux.