etude des associations entre le mode de vie évalué par des objets connectés et le bien-être psychologique après un cancer dans la cohorte e4n

la détresse psychologique constitue une problématique fréquente pour les survivants du cancer, y compris des années après la fin des traitements, illustrant ainsi l’impact psychologique du cancer au long cours. si les liens entre l’activité physique (ap) et la détresse émotionnelle chez des survivants du cancer ont déjà été étudiés, peu d’études, et encore moins de grande ampleur, se sont intéressées aux associations entre d’autres facteurs liés au mode de vie tels que la sédentarité ou le sommeil, et la santé psychologique après un cancer. or nous faisons l’hypothèse qu’un mode de vie plus sain est associé à une meilleure santé psychologique et que donc, identifier de nouveaux facteurs modifiables associés à une amélioration de la santé psychologique permettra ensuite de tester de nouvelles interventions, programmes d’accompagnement et de développer des applications smartphone d’accompagnement personnalisé après un cancer. la sous-cohorte connectée nichée dans l’étude e4n (enfants des femmes e3n) sera utilisée pour étudier les objectifs suivants. a l’aide de méthodes innovantes à la fois du domaine des statistiques mais également de l’intelligence artificielle (plus adaptées au volume de données collectées par les objets connectés), nous identifierons des profils de mode de vie des survivantes du cancer du sein dans l’étude e4n, que l’on décrira en fonction du délai depuis le diagnostic du cancer et de l’âge au diagnostic. puis nous étudierons, chez 400 participantes avec un antécédent de cancer du sein, les liens entre les évolutions du mode de vie et l’évolution pendant 8 mois a) des symptômes d’anxiété, de dépression et de stress, b) de la qualité de vie et la santé perçue et c) de la prise de médicaments anxiolytiques, antidépresseurs et somnifères. finalement, nous évaluerons les capacités prédictives de détresse psychologique après un cancer des données issues de traqueurs d’activité connectés, en complément des caractéristiques individuelles et cliniques.

psychological distress is a common problem in cancer survivorship that can be experienced by cancer survivors even for years after cancer treatment completion, showing the long-term psychological burden of cancer. the associations between physical activity and psychological distress have been largely studied in the cancer survivorship context. however, only a few studies have focused on studying the relations between other lifestyle behaviors such as sedentary behavior or sleep and psychological health after cancer. we hypothesised that a healthier lifestyle would be associated with better psychological health, and thus, identifying new modifiable factors associated with an improved psychological health will permit to test new interventions, support programs and develop smartphone applications to provide personalised support after cancer. the connected sub-study nested in the french e4n cohort study (study that contains the e3n women’s grown-up children) will be used to study the aforementioned objectives. thanks to innovative methods from both statistics and artificial intelligence, we will identify lifestyle patterns among breast cancer survivors of the e4n study. these patterns will also be described according to time since diagnosis and the age at diagnosis. then we will study among 400 breast cancer survivors, the links between lifestyle changing (physical activity, sedentary behavior, sleep) and changes through 8 months of a) anxiety, depression and stress symptoms, b) quality of life and self-rated global health, and c) drug intake (anxiolytic, antidepressants and sleeping pills). finally, we will assess the capabilities of data collected from connected activity trackers to predict psychological distress after cancer, in addition to individual and clinical characteristics.