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Titre

etude prospective estimant la probabilité de trouver des spermatogonies souches au sein du tissu testiculaire après décongélation dans une population de garçons en attente d'une allo- ou autogreffe de cellules souches hématopoïétiques.


Titre en anglais

non renseigné

Nom de l'appel à projet (acronyme)

PHRC08

Année de financement

2008

Financement attribué par

DGOS

Durée (en mois)

48

Porteur principal

RIVES Nathalie , Centre Hospitalier Universitaire de Rouen
1, rue de Germont
76031 ROUEN cedex 1

Équipes associées

BUBENHEIM Michael / Centre Hospitalier Universitaire de Rouen


Présentation

Résumé

la prise en charge thérapeutique des cancers de l’enfant s’est considérablement améliorée depuis les trente dernières années avec une probabilité de survie à 15 ans atteignant les 75% au début de ce millénaire. cependant, l'amélioration de l'efficacité thérapeutique s’associe à une augmentation des effets indésirables, parmi lesquels la toxicité sur le tissu gonadique est la plus fréquemment rencontrée et peut entraîner une stérilité définitive à l’âge adulte. chez le jeune garçon pubère, il est possible de proposer une autoconservation de spermatozoïdes obtenus dans un recueil après masturbation. cependant, chez le garçon pré pubère ou en cas d'échec au recueil de sperme, la préservation de la fertilité conduit au prélèvement chirurgical d’un fragment testiculaire et la cryoconservation de ce tissu immature contenant les spermatogonies souches. les données actuelles concernant les indications de la congélation du tissu testiculaire dans les pathologies cancéreuses de l'enfant semblent réserver cette procédure aux situations à risque élevé d'infertilité [avant allo ou autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (csh)]. les prélèvements sont donc réalisés chez des garçons qui dans la majorité des cas auront reçu des traitements anticancéreux avant la réalisation du prélèvement chirurgical. l'objectif de cette étude est de déterminer si le moment choisi actuellement pour poser l'indication de cryopréservation du tissu testiculaire n'est pas trop tardif pour assurer que ce prélèvement puisse être utilisé à des fins reproductives après décongélation. comme la présence des cellules germinales est impérative pour garantir l'utilisation du prélèvement pour une reproduction ultérieure, la justification scientifique du projet actuel repose sur la connaissance de la probabilité de trouver des cellules germinales dans le tissu décongelé. en l'absence d'études présentant une estimation de cette probabilité, nous proposons donc son estimation pour une première fois en menant une étude pilote, prospective, multicentrique et pluridisciplinaire dans une population de 133 garçons âgés entre 2 et 16 ans atteints d'un cancer, avant conditionnement pour une allogreffe de chs ou intensification thérapeutique avec autogreffe de chs. ce projet réunit 14 centres biologiques et leurs correspondants onco-hématologues pédiatres, dont 13 centres d'etude et de conservation des œufs et du sperme humain (cecos) mettant en œuvre les activités de préservation de la fertilité avant traitement gonadotoxique. ainsi, sur chacun des fragments testiculaires prélevés, une quantification des cellules germinales sera réalisée après décongélation par une histologie conventionnelle et combinée à un immunomarquage à l'aide d'un marqueur de prolifération cellulaire (pcna) et d'un anticorps spécifique des spermatogonies souches (magea4). une évaluation de la capacité à proliférer in vitro et in vivo des spermatogonies souches sera réalisée, respectivement, par culture de tubes séminifères et xénogreffe chez la souris immunodéficiente. cette évaluation de la fonctionnalité des cellules souches sera complétée par une évaluation de la stéroïdogenèse des cellules de leydig (production de testostérone in vitro et in vivo). sachant que l'effet néfaste dépend du traitement antérieur, nous tenterons également d'apprécier l'influence des traitements sur la probabilité de trouver des cellules germinales en utilisant une approche rétrospective tenant compte des traitements antimitotiques déjà reçus (chimiothérapie et, ou radiothérapie). ainsi, cette étude pourrait conduire à une modification des pratiques en proposant plus précocement le prélèvement testiculaire dans le parcours du patient, tenant compte non seulement des thérapeutiques initiales envisagées mais aussi, autant que faire se peut, de la probabilité d’une intensification thérapeutique secondaire en fonction du type histologique du cancer et de son stade au moment du diagnostic.

Résumé en anglais

non renseigné

Carte

2055
etude prospective estimant la probabilité de trouver des spermatogonies souches au sein du tissu testiculaire après décongélation dans une population de garçons en attente d'une allo- ou autogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

1, rue de Germont

76031 ROUEN CEDEX cedex 1