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N° Orcid : 0000-0002-6732-0936

Sonia Martial

Chargé.e de recherche
Tutelle de rattachement : C.N.R.S. Centre national de la recherche scientifique

Présentation

Chercheure CNRS à l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Développement (IRCAN ; Nice), je m’intéresse aux mécanismes de résistance du médulloblastome pédiatrique au traitement de référence (radiothérapie/chimiothérapie) et à la détermination des cibles moléculaires impliquées dans ces mécanismes. Mes objectifs sont : i) de développer de nouveaux outils thérapeutiques contre ce cancer incurable en phase évolutive ; ii) d’initier un projet clinique pour valider un marqueur biologique permettant une gestion sélective des patients stratifiés jusqu’à présent sur des marqueurs cliniques et génétiques insuffisamment précis.

Profil

Code complet de unité : IRCAN UMR7284 (Institut de recherche sur le Cancer et le Vieillissement de Nice)
Tutelle de rattachement de l'équipe ou du service : C.N.R.S. Centre national de la recherche scientifique
C.N.R.S. Centre national de la recherche scientifique
Tumeurs du système nerveux central
Biologie cellulaire, Fonctions cellulaires, Immunologie, Recherche translationnelle, Traitements du cancer

Projets de recherche

Mon projet de recherche porte sur les mécanismes de résistance des médulloblastomes pédiatriques aux traitements conventionnels et la validation de cibles pour des traitements ciblés alternatifs (chimiothérapie, immunothérapie).

Cette étude a pour objectif de comprendre les mécanismes qui expliquent la résistance des patients à l’irradiation thérapeutique (par protonthérapie ou photonthérapie) ou à la chimiothérapie. Parmi ces mécanismes, les premiers éléments de notre étude montrent que le réseau de vaisseaux lymphatiques est un précieux allié pour le phénomène de métastase tumorale mais aussi pour résorber la tumeur, selon le groupe de médulloblastome concerné. Par des techniques de biologie cellulaire (dosages ELISA, qPCR), de biologie moléculaire, de biochimie (Western blots, immunocytochimie, FACS), nous nous employons à comprendre ces mécanismes au niveau cellulaire. L’évolution de la tumeur in vivo sera suivie après irradiation par des xénogreffes dans des souris immunocompétentes. Enfin, la localisation de notre laboratoire nous permettant un dialogue fructueux avec les cliniciens, nous tâcherons d’obtenir des échantillons de tumeur prélevés chez les patients, avant ou après traitement, afin de tester nos hypothèses dans le contexte préclinique.

C’est donc une étude permettant la compréhension du mécanisme de lymphangiogenèse « de la paillasse au lit du patient », et dans le meilleur des cas, l’élaboration d’une piste de traitement de la récidive basée, selon le cas, sur l’inhibition du développement du réseau lymphatique ou au contraire, sur sa favorisation. L’émergence des traitements anti « immune checkpoints » contre la plupart des tumeurs solides ouvre une voie de recherches nouvelle dans cette thématique, jamais explorée dans le cadre des tumeurs cérébrales pédiatriques.