Travailler pendant la maladie
Quand c’est possible, l’équipe soignante fait le maximum pour adapter les horaires des soins afin que tu poursuives ton activité professionnelle.
Si ton état ne te permet pas de maintenir une activité professionnelle régulière à cause des symptômes de la maladie, des effets indésirables des traitements, notamment la fatigue, un arrêt de travail de quelques semaines ou de quelques mois est fréquent. N’oublie pas de justifier ton absence auprès de ton employeur dans les 48 heures par l’envoi d’un arrêt de travail ou d’un bulletin d’hospitalisation. En raison du secret médical, tu n’es pas tenu de préciser les raisons de ton arrêt de travail.
En cas d’arrêt de travail, tu peux bénéficier d’indemnités journalières qui compensent en partie la perte de tes revenus professionnels. Les conditions pour obtenir ces indemnités sont variables selon les statuts professionnels (salarié, fonctionnaire, travailleur indépendant, demandeur d’emploi, profession libérale).
Aménager son temps de travail
Rôle du médecin du travail
Une visite de pré-reprise est organisée par le médecin du travail pour un arrêt de travail de plus de 3 mois. Il commencera par vérifier que ton état de santé est bien compatible avec le poste que tu occupes. Et si ce n’est pas le cas, il pourra préconiser un reclassement, examiner la (ou les) proposition(s) qui te seront éventuellement faite(s) et vérifier qu’elles sont adaptées à ton état de santé. Au besoin, il pourra également appuyer une prescription de temps partiel thérapeutique.